La source aux poèmes

Je n'avais pensé
Qu'une telle amitié
Aurait pu marcher

Une amitié virtuelle
Mais pourtant bien réelle

Tu es toujours là
A me soutenir
Quand le moral est au plus bas
Tu arrives à me faire rire

Je n'avais jamais pensé en arriver là
Que tu serais indispensable à ce point là
Car notre amitié est bien vraie
Et je ne peux pas m'en passer

Ce soir
Je suis là
A marcher
Seule
Dans le fénoir

Pourquoi ?

Je ne sais pas
Enfin
Je ne sais plus

Je sais juste
Que je marche
Pour retrouver
Des souvenirs
Perdus

Je marche
Sur ce chemin
Pas d'obstacles
Au loin

Mes pensées
Commencent à s'effacer
Marcher
Je dois marcher sans m’arrêter
Sur ce chemin
Dont je ne vois plus la fin

Plus en plus sombre
Plus en plus loin
Je marche sur un chemin
Qui n'a pas de fin

A présent, j'ai tout oublié
Je ne sais plus où je vais
Je ne fais que marcher
Pour l'éternité

J'aime fixer
Devant un bol de thé
Les yeux levés
Le soleil rêveur

J'aime rêver
Sur le jetée
Voir ses yeux
Le regarder

J'aime rêver
Cheveux mouillés
Dans le jardin de fleurs
Inondé de senteurs

J'aime rêver ...
Le temps qui passe
Les images s'effacent
Et s'installe l'oubli !

Ces cris de joies
Evanouis
Ton sentiment de bonheur
Déjà éloigné
Loin, loin derrière moi

J'ai voulu les oublier
Sur la laissé
De mon passé
Et j'ai fui
Loin de toi
De ta voix
De ton corps

C'est une promenade
De nuages de mauvais temps
C'est une promenade
De nuages de printemps

Les oiseaux chantent
Le beau temps
Les oiseaux chantent
Le printemps

C'est la promenade
D'un chant
D'un chant d'oiseaux